L’effet de serre est le phénomène qui permet à la Terre d’avoir une température non hostile : En conservant la chaleur reçue du soleil, la Terre n’est pas « gelée », Place à la vie !

L’effet de serre est un « piège à chaleur » par les différents gaz présents dans l’atmosphère : ces gaz laissent passer les rayons du soleil de l’espace vers la terre, mais « bloquent » les rayonnements de la Terre vers l’Espace en les absorbant.
Effectivement la Terre, après avoir reçu la chaleur des rayons du soleil, perd/émet à son tour de la chaleur via des rayons infrarouge. Une partie de cette chaleur reste dans l’atmosphère car bloquée par les gaz à effet de serre.
Le résultat de tout cela est que globalement la température est de 15°C sur Terre alors que sans les gaz à effet de serre elle serait de -19°C…Ouf ! merci le CO2 !!!!
Pour en savoir plus, avec moins de raccourcis, un lien très intéressant pour bien comprendre : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bilan_radiatif_de_la_Terre
Les principaux Gaz à effet de serre – ou GES – sont l’eau (H20 – 78% de l’effet de serre), le dioxyde de carbone (CO2 – 28% de l’effet de serre), mais également des gaz dont l’effet est moins fort car en faible quantité dans l’atmosphère : le méthane (CH4), le protoxyte d’azote (N20), l’ozone (03), les gaz fluorés – ou hydrocarbures halogénés (ex : CFC, HCFC). qu’on utilise dans les systèmes de climatisation / refroidissement.
Chacun des gaz à effet de serre a une espérance de vie dans l’atmosphère ce qui rend son potentiel de réchauffement planétaire (PRP – 100 ans) plus ou moins élevé.
A noter aussi que certains GES, comme l’eau (H2O) réfléchissent aussi les rayons du soleil avant qu’ils n’atteignent la Terre : ils participent donc aussi à limiter la chaleur sur Terre.
Le potentiel de réchauffement d’un gaz dépend de ses propriétés et de sa durée de vie dans l’atmosphère. A partir de la, les scientifiques ont pu établir que le pouvoir de réchauffement de 1kg de méthane sur 100 ans est une vingtaine de fois plus important que celui du CO2 (pris comme référence), celui de 1 kg de protoxyte d’azote (N2O) l’est d’environ 300 fois…etc.
A noter ici que l’eau (H20) n’a pas de pouvoir de réchauffement calculable car le cycle de l’eau est rapide et elle reste peu de temps à l’état gazeux. L’atmosphère étant « gorgée » d’eau, le rejet d’eau sous forme de gaz par l’activité humaine correspond à une quantité complètement négligeable et n’a pas d’incidence réelle sur le réchauffement climatique.
Un lien pour comprendre et approfondir les choses : https://fr.wikipedia.org/wiki/Potentiel_de_r%C3%A9chauffement_global
Depuis la « révolution industrielle », ou l’ère « anthropique », l’homme exploite et transforme de façon très intense des ressources naturelles qui sont bien souvent non renouvelables…
L’exploitation de ces ressources consiste par exemple à brûler du pétrole ou du charbon pour les transformer en énergie (électricité, mobilité..). Ces transformations correspondent à des équations chimiques dont le résultat est la production de Gaz à effet de serre….
Prenons par exemple le cas de l’essence. Ce carburant est un mélange de plusieurs produits mais il est possible de considérer que globalement l’essence correspond à de l’octane (formule chimique C8H18 : 8 atomes de carbone – « carbure » + 18 atomes d’hydrogène – « hydro »).
La combustion de l’essence se fait en présence d’oxygène et a pour effet de fournir de l’énergie. Le moteur à explosion de la voiture s’occupe ensuite de transformer le « boom » de l’essence en un mouvement de rotation des roues des voitures.
L’équation chimique de cette combustion d’essence :
2*C8H18 + 25*O2 => 16*CO2 + 18*H20
Donc pour une molle d’essence brulée, on en produit 8 de CO2 qui se retrouve dans l’air et qui participe au piège des rayonnements de la terre et donc au réchauffement de l’atmosphère !
On comprend donc bien quel est le lien entre la consommation d’énergie fossile (ici l’essence, mais on a le même type d’équation avec le gaz, le charbon…) et le réchauffement climatique !